Des questionnements

De quoi parlons-nous lorsque l’on parle de la forêt et des arbres ? De ce qui nous environne et est extérieur à nous, ou de nous-même ?
Le réchauffement climatique peut-il nous faire sortir du paradigme de l’être humain « maître et possesseur », dans un rapport d’exploitation à la « Nature » ? Quelles nouvelles relations entre les humains et le végétal à l’ère de l’Anthropocène ?
La notion d’ancrage, d’attachement à un lieu, un « topos » a-t-elle encore du sens au XXIème siècle ? Celle de géographie personnelle, de cartographie sensible existe-t-elle à l’heure de la mondialisation et des déracinements ?

Il faut de tout arbre pour faire une forêt met en avant l’expérience à la fois complètement personnelle et totalement universelle de la forêt. Le projet questionne le besoin actuel d’inventer de nouveaux rapports d’« Être au monde » et d’unifier différentes dimensions de l’existence humaine.

« La technique, le symbolique et l’écologique sont les trois dimensions qui font l’existence humaine, aucune des trois ne devrait prendre le pas sur les autres. » écrit Augustin Berque.