Il faut de tout arbre pour faire une forêt est adaptable à différents lieux et circonstances (nombre et choix des séquences, adaptation du dispositif scénographique et sonore).

En extérieur, l’écoute se fait dans des espaces arborés : chaque séquence est à entendre via un arbre équipé d’un système de diffusion léger. L’arbre devient un « arbre à palabres » autour duquel on se rassemble. Un dispositif d’assises peut être pensé en fonction des sites.

En intérieur, l’écoute se fait dans différents pôles d’écoute matérialisés par des cabanes, toutes différentes, fabriquées à partir de branchages et d’une membrane translucide sorte de frontière fragile et poreuse avec l’extérieur. À chaque cabane correspond une bande sonore spécifique diffusée dans une ambiance intimiste, propice à la méditation.

La forêt est évoquée de manière allégorique et minimaliste, grâce à des jeux d’ombres et de lumières diffusées par des lanternes magiques. Ces paysages d’ombres évoluent et se transforment pour évoquer tantôt l’aspect bruissant de la forêt, tantôt son aspect angoissant.